vrijdag 12 december 2008

Benoit XVI a critiqué les aides économiques conditionnées à l'adoption de campagnes de réduction des naissances.

L.D. (lefigaro.fr) avec AFP
11/12/2008 |

Pour lui, «la population est une richesse et non un facteur de pauvreté».


Un message du Pape qui pourrait provoquer des remous. Benoît XVI accuse les pays riches d'exercer un «chantage» sur les pays pauvres en conditionnant leur aide économique à l'adoption de politiques «contraires à la vie», dans son message annuel pour la paix, publié jeudi.
Le pape déplore ainsi que les pays victimes de pandémies comme le sida «doivent subir pour y faire face le chantage de ceux qui conditionnent les aides économiques à la mise en oeuvre de politiques contraires à la vie».
Pour le pape, la pauvreté n'est pas issue de facteurs démographiques, bien au contraire, «la population est une richesse et non un facteur de pauvreté» souligne-t-il. Il dénonce donc les «campagnes de réduction des naissances, conduites au niveau international» ne respectant pas «la dignité de la femme» et «le droit des époux».
Il condamne aussi la pratique répandue de l'avortement dans les pays pauvres, qu'il considère comme «l'élimination de millions d'enfants non-nés au nom de la lutte contre la pauvreté», constituant «en réalité la disparition des plus pauvres parmi les êtres humains».
Benoît XVI souligne par ailleurs que tous les pays doivent avoir «les mêmes possibilités d'accès au marché mondial, en évitant toute exclusion et toute marginalisation». Il relève qu'une activité financière «limitée au court terme et au très court terme devient dangereuse pour tous, même pour ceux qui réussissent à en tirer profit dans les périodes d'euphorie financière».




In onze kranten wordt niet verteld dat de paus voedselhulp bekritiseert door het chantage door de rijke landen te noemen. Hij zegt dit omdat er de voorwaarde aan gekoppeld is om een politiek uit te werken waar geboorteregeling en AIDS op de agenda komen.
Abortus is voor hem zelfs in de arme landen niet toelaatbaar want kinderen verarmen een land niet,ze zijn eenrijkdom, aldus de paus.
Dat die kinderen omkomen van miserie is absoluut van geen tel.

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