Mise à jour le mercredi 24 décembre 2008 à 8 h 34
Le futur président des États-Unis Barack Obama a eu de multiples contacts avec Rob Blagojevich, mais aucun n'aurait été lié au scandale de corruption dans lequel s'embourbe le gouverneur de l'Illinois.
Cette enquête menée au sein du Parti démocrate a été effectuée à la demande de Barack Obama lui-même, afin de dissiper tout soupçon potentiel à son égard dans cette affaire de corruption présumée.
Le gouverneur de l'Illinois, Rob Blagojevich, a été arrêté le 9 décembre dernier pour des accusations de corruption. Selon l'acte d'accusation, le gouverneur Blagojevich aurait tenté de monnayer le poste de sénateur de l'Illinois qu'occupait Barack Obama avant d'être élu président.
Selon les règles politiques de l'Illinois, il revient au gouverneur de l'État de désigner une personne pour occuper le poste de sénateur de l'État lorsque la fonction devient vacante en cours de mandat.
Or, selon la preuve déposée au tribunal, le gouverneur Blagojevich aurait exprimé son intention d'offrir l'ancien poste de Barack Obama au plus offrant, en échange d'avantages pour lui et pour sa femme.
Que des contacts « normaux et acceptables »
Le conseiller juridique de Barack Obama, Greg Craig, qui a rédigé le rapport d'enquête interne, affirme qu'il a passé au peigne fin tous les contacts entre l'équipe de Barack Obama et le bureau de Rob Blagojavich. « Mon enquête a déterminé qu'il n'y a rien eu du tout de répréhensible concernant ces conversations », a assuré mardi M. Craig.
Selon le rapport de Greg Craig, le chef du cabinet Obama aurait eu « une ou deux discussions » avec Rob Blagojevich et quatre conversations avec le chef de cabinet du gouverneur, John Harris.
Ces contacts de Rahm Emanuel avec le bureau du gouverneur Blagojevich étaient tout à fait « normaux et acceptables », a ajouté M. Craig. Selon le rapport, les politiciens auraient discuté du siège de représentant de l'Illinois que libérera sous peu M. Emanuel. Ils auraient également évoqué la succession du siège de sénateur de l'État, selon M. Craig.
La publication de ce rapport d'enquête interne par l'entourage de Barack Obama survient que son chef de cabinet, Rahm Emanuel et une de ses collaboratrices, Valerie Jarret, sont interrogés dans le cadre d'une enquête fédérale sur des accusations de corruption, de fraude à l'embauche et de pots de vin à l'encontre de l'administration de Rob Blagojevich.
Rob Blagojevich, de son côté, s'accroche à ses fonctions de gouverneur en jurant qu'il n'a rien fait de répréhensible et qu'il est victime d'un complot.
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